Puis nous nous sommes rendu à Carentan en arrivant par la route d’Auvers, cette même route par laquelle la Easy Company a pénétré dans Carentan et a été aux prises avec une mitrailleuse lourde installée dans une maison (aujourd’hui c’est un bistrot où nous avons bu une bière pour clôturer cette journée bien remplie).
Récit détaillé des combats lors de D-Day pour la Easy Company
À la suite de la disparition du commandant de la compagnie dans le crash du C-47 qui le transportait, le commandement de la Easy Company, revient au lieutenant Richard D. Winters. Après avoir pris contact avec les autres compagnies de son bataillon au hameau du Grand Chemin le matin du 6 juin, Winters fut envoyé au front. Avec pour instruction minimale et sans aucun briefing «Il y a une batterie derrière cette haie. Occupez-vous en.», il se trouve avec mission de détruire une batterie de quatre canons de 88 mm qui pilonnent Utah Beach. Plusieurs autres unités ont tenté de prendre d'assaut cette position ennemie plus tôt le matin sans succès.
Après une mission de reconnaissance aux environs de 8h30, Winters réunit une équipe de treize hommes de sa propre compagnie mais aussi d’autres compagnies, des soldats parachutés au mauvais endroit et n’ayant pas encore rejoint leurs unités respectives. Sans plus d’information que la position approximative des canons (au sud du Grand Chemin) et sans idée de ce qui se trouvait au-delà de la batterie, l’équipe de Winters prend d’assaut le manoir de Brécourt, localisé à environ 5 km au sud-ouest d’Utah Beach et au nord du village de Sainte-Marie-du-Mont. Ils découvrent la batterie n° 6 du 90e Régiment d’Artillerie allemand, constituée de quatre canons de 105 mm (et non de 88 mm) reliés par un réseau de tranchées et défendus par un peloton de soldats allemands. |
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L’unité de défense faisait probablement partie du 6ème Régiment de Parachutistes équipée de mitrailleuses MG42 (la meilleure de la seconde guerre mondiale), mais sa composition exacte reste à ce jour inconnue. Quelle que soit l’unité défendant la batterie, les parachutistes américains étaient opposés à approximativement 60 soldats allemands.
L’unité d'artilleurs normalement assignée à la batterie avait apparemment pris la fuite durant la nuit en apercevant les parachutages ; le lieutenant-colonel Friedrich August von der Heydte, découvrant la désertion, se déplaça jusqu’à Carentan et ordonna à son 1er bataillon de prendre en charge la batterie.
Sitôt arrivé sur les lieux, Winters établit son plan. Il positionna une paire de mitrailleuses pour assurer un tir de couverture, et envoya plusieurs soldats (le 2nd Lieutenant. Lynn D. Compton, le soldat Donald Malarkey et le sergent William J. Guarnere) sur un flanc pour détruire un nid de mitrailleuse à la grenade et fournir un tir de couverture supplémentaire.
Si les tranchées reliant les positions d’artillerie fournissaient aux soldats allemands un accès facile pour approvisionner et renforcer les canons, elles furent aussi leur plus grande faiblesse. Ayant détruit le premier canon, Winters et le reste de ses hommes les utilisèrent pour approcher très rapidement et à couvert, et attaquer les autres canons un par un, chaque canon étant immédiatement détruit par un bloc de TNT placé dans la gueule du canon et amorcé à l’aide d’une grenade à main allemande.
Des renforts de la Compagnie D menés par Ronald C. Speirs arrivèrent pour terminer l'assaut sur le quatrième canon. Speirs avait la réputation d'un excellent officier, extrêmement agressif, et il mena ses hommes contre la dernière position en courant hors des tranchées, s’exposant directement au feu ennemi.
Une fois les canons mis hors service, l’équipe de Winters fut prise dans un lourd tir de mitrailleuses provenant du manoir de Brécourt et battit en retraite. Winters avait trouvé près de l’un des canons une carte allemande donnant les positions de toutes les batteries d’artillerie et de mitrailleuses dans toute la péninsule du Cotentin, renseignement inestimable qui fut transmis au commandement.
Winters dirigea aussi le tir de deux chars américains arrivés plus tard d’Utah Beach afin d’éliminer les restes de la résistance allemande.
Il perdit un homme durant l’assaut, le soldat John D. Hall, tué par un éclat de mortier. Le soldat Robert "Popeye" Wynn fut également blessé durant l’attaque ; il fut évacué en Angleterre, soigné, et rejoignit la Easy juste avant l’opération Market Garden. L'adjudant Andrew Hill fut lui aussi tué durant la bataille, cherchant le quartier général du 506 ème PIR. Deux soldats de la Dog Company furent tués et un blessé.
Les troupes débarquant à Utah Beach ne subirent que relativement peu de pertes, en partie grâce au succès de cet assaut. Le colonel Robert Sink, commandant le 506ème PIR, recommanda Winters pour la Medal of Honor, mais seule la Distinguished Service Cross lui fut accordée. Une division ne pouvant recevoir qu'une seule et unique Medal of Honor, celle-ci fut décernée au lieutenant-colonel Robert G. Cole.
L’armée américaine reste assez vague dans sa version officielle des évènements. L’historien militaire S.L.A. Marshall a interrogé Winters à propos de l’assaut, mais l’entretien n’était pas privé et s’est déroulé devant plusieurs officiers supérieurs. Dans ses mémoires, Richard Winters révèle qu’il a sans doute édulcoré sa description des faits pour éviter toute vantardise, et ne garder que le résumé succinct. Dans les faits, Marshall a mentionné dans son rapport que Winters avait environ deux cents hommes sous ses ordres. Toutefois, presque tous les hommes impliqués ont par la suite été récompensés pour leur rôle durant l'assaut.
Dans Frères d'armes, S.E. Ambrose indique que Marshall parle de la batterie d'obusiers de 105 enlevée par 194 hommes du 1er bataillon et mentionne la Easy comme ayant « amusé » les artilleurs. La batterie de 105 se trouvait à l'ouest de Sainte-Marie-du-Mont alors que le manoir de Brécourt est à l'est. En lisant Marshall, Winters en colère (fait rare) aurait dit "Avec autant d'hommes, j'aurais pris Berlin !".
J 2 - mardi 12 juin
La matinée fut consacré a la visite du cimetière américain de Collevile situé juste au-dessus de la plage "Bloody" Omaha Beach. Le territoire du cimetière est une concession perpétuelle faite par la France aux États-Unis. Il faut aller sur ce site une fois dans sa vie car cela vous "prend aux tripes". Ce cimetière rassemble les tombes de 9 387 soldats tombés au combat, la chapelle, le mémorial et le jardin des disparus.
En fin de matinée c’est cap vers Eindhoven ou plus exactement vers Eerde (nord de Eindhoven) soit environ 680 km par une météo très nuageuse mais sans pluie ! Un détail : amis bikers, comme celle de Turin, tâchez d'éviter la rocade d'Anvers, Antwerpen en flamand, si nous n'avions pas pris la bande d'arrêt d'urgence nous y serions encore !
Pour la nuit, nous avons choisi le Bed & Breakfast Hof Van Eerde, au rapport qualité-prix imbattable, recommandé par les patrons hollandais du Domaine Aiborne (avec qui ils sont amis). Et ce B&B est situé juste en face de la DZ (drop Zone) des parachutistes de la 501ème Companie « Apache » de la 101ème Aéroportée (et de son monument) et non loin de la DZ de la Easy Company (à Son).
Si le B&B est fort confortable, Pour le repas, la minuscule bourgade de Eerde compte en tout et pour tout un seul snack (qui ne sert ni vin ni bière) et dont le choix de plats est minimal. Après nos 700 bornes, et la météo menaçante, nous n'avions pas envie de reprendre les motos. Ce fut donc hamburger-frites. Heureusement nous pouvons les consommer sur la terrasse de l’unique bistrot avec une bonne bière pression. De toutes les façons, il est bien clair qu’il ne s’agit pas d’un run gastronomique.
J 3 - mercredi 13 juin (Market Garden) matin
Les 82ème et 101ème Divisions Aéroportées sont désignées pour participer à l'Opération Market Garden. Celle-ci, sous commandement britannique (de fait le Général Montgomery, surnommé Monty), a pour but de s'emparer des ponts traversant les fleuves des Pays-Bas afin de contourner la ligne Siegfried et pénétrer plus rapidement en Allemagne. Les parachutistes américains sont chargés de sécuriser les ponts et les routes afin de faciliter le passage des colonnes blindées britanniques. Le 17 septembre 1944, en plein jour, la Easy Company atterri à proximité du village de Son dans lequel elle est prise à partie par des troupes allemandes qui détruisent le pont de la commune. Après le retrait des Allemands et la construction d'un passage par les hommes du génie, la compagnie avance vers Eindhoven déjà libérée par la résistance et où la population l'accueille en liesse. Le 19 septembre, les hommes de la Easy rencontrent une forte résistance dans la ville de Nuenen. Subissant de lourdes pertes, elle est contrainte de se replier. L'un des piliers de la compagnie, le sergent Bull Randleman, est blessé et doit se cacher pendant plusieurs jours en plein milieu des lignes ennemies avant que les Allemands se retirent et que l'unité le retrouve. Par la suite, le 506ème PIR avance jusqu'à Nimègue où les deux divisions aéroportées font leur jonction. |
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Le 5 octobre, après qu'une patrouille a été attaquée à proximité de la position de la compagnie, Dick Winters mène avec succès une attaque contre un carrefour sur lequel s'était retranchée une unité allemande supérieure en nombre.
Capitaine depuis la Normandie, Winters est appelé à devenir commandant en second du 2ème bataillon du régiment. Le commandement de la Easy revient alors au premier-lieutenant Moose Heyliger. Sous la direction de ce dernier, dans la nuit du 22 au 23 octobre, les hommes de la compagnie s'illustrent en participant au sauvetage d'une centaine de soldats britanniques piégés dans le secteur d'Arnhem. Traversant le fleuve les séparant des Allemands, les hommes s'enfoncent de plus de 500 mètres dans les lignes ennemies afin de récupérer les soldats encerclés, puis parviennent à les évacuer malgré les tirs de mitrailleuses et de mortiers de l'adversaire.
Quelques jours plus tard, le lieutenant Heyliger est accidentellement blessé par une sentinelle américaine et doit céder son commandement au premier-lieutenant Norman Dike. À la suite de l'échec de l'opération Market Garden, la Easy Company quitte les Pays-Bas avec neuf morts et une quarantaine de blessés et part se reposer et se reconstituer à Mourmelon.
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L’opération Market Garden a été le sujet du film « Un pont trop loin » qui relate les raisons de l’échec de la prise du pont d’Arnhem. Les alliés pensaient que les Pays-Bas ne représentaient pas un site stratégiques pour les troupes allemandes et étaient un lieu de repos voire de casernement de troupes jeunes et inexpérimentées, ce qui avait été confirmé notamment par la reconnaissance aérienne ….. jusqu’à ce qu’un officier de renseignement s’attarde sur une photo aérienne montrant des panzers dans une forêt selon son interprétation. Monty lui répliqua qu’il n’allait pas annuler une opération impliquant 50 000 hommes à la vieille de son lancement sur la base d’une photo. Malgré l'échec cuisant de Market Garden, qui a couté la vie à 16 800 combattants alliés, le Général Montgomery, concepteur de cette opération, a déclaré : Market garden a été un succes à 90%. No comment !!!!
Une conséquence tragique de l'échec de l'opération fut le Hongerwinter (« Hiver de la faim »). En effet, pendant la bataille, les travailleurs des chemins de fer néerlandais, incités par le gouvernement néerlandais à Londres, entamèrent une grève afin d'aider l'avance alliée. En représailles, les Allemands interdirent le transport de nourriture, ce qui provoqua une famine durant l'hiver 1944-1945 et causa la mort d'environ 18 000 Néerlandais.
Le pont d'Arnhem symbole de l'echec de l'opération Market Garden
Les lieux de mémoire (trouvés par nous, il y en probablement d'autres) de la Easy Company lors de l’opération Market Garden:
- La DZ situé prés de la forêt de Son (entre route « AirborneWeg » et Sonniuswijk ) avec des répliques de parachutes dans les champs.
- Monuments assez spécifiques à Nuenen (Parkstraat / Europalann Nuenen) et à Veghel (Kolonel Johnson Straat Monument) de type kangourou ou fontaine.
- Puis la Route de l’Enfer (Hell’s Highway) qui mène sur la ligne de front au nord de « Island » situé au nord de Nimègue (cette 'island' est en fait le polder entre le Rhin inférieur et la rivère Waal).
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Divers monuments en souvenir de la 101 ème Airborne aux Pays bas
J 3 - mercredi 13 juin fin d'après midi
De Eerden à Bastogne, soit quelques 280 km et pratiquement sans pluie. Pour la logistique, le choix se porte sur un hôtel dans le centre-ville de Bastogne afin d’éviter les snacks à hamburgers et de plus cet hôtel propose un parking privé notamment pour les motos. https://hotel-melba.eu/fr/. Nous le conseillons pour ses prestations, l'accueil chaleureux et le prix plus que raisonnable pour un 4 étoiles.
Il est situé entre le musée de la 101ème Aéroportée et la place principale de Bastogne, place McAuliffe avec un char Sherman M4 et la statue du Général McAuliffe qui a commandé la 101 ème durant de la bataille de Bastogne.
Pour le repas du soir, un excellent restaurant typique et peu touristique, Lamborelle avec sa spécialité de "croûtes au fromage" bien roboratives (à mon avis au moins 3000 Kcal par plat), le tout arrosées de bonnes bières belges. La carte en compte une centaine !
J 4 - jeudi 14 juin
L’histoire de ces combats : La bataille des Ardennes (Battle of the Bulge pour les américans). La bataille commence le 16 décembre 1944 par une contre-attaque surprise imaginée par Hitler lui même, contre l'avis de ses généraux, c'est l'opération "Wacht am Rhein" dont le but final est de reprendre le port d'Anvers. Il lance dans la bataille des forces considérables : 300 000 hommes,
2 500 chars et
1 900 pièces d'artillerie plus toute l'aviation encore opérationnelle.
Au départ les forces alliées positionnées dans les Ardennes sont submergées, par la percée allemande et refluent en ordre pour éviter l'encerclement. Mais le général Eisenhower estimant la ville de Bastogne stratégique ordonne à la 101éme Airborne, au repos à Mourmelon, de faire mouvement d'urgence, en camion, sur Bastogne pour remplacer les unités (moins aguerries) qui s'y trouvent. Durant un mois deux divisions US, la 101ème aéroportée et la 10ème division blindée, sans aucun équipements d'hiver (nuits à moins 20°), avec très peu de munitions et encore moins de vivres, vont résister victorieusement à 14 divisions allemandes dont 4 blindées (panzers).
Les 19 et 20 décembre, le 506éme PIR (dont évidement la Easy Company) soutenu par la 10 éme division blindée engagea le combat contre la 2éme Panzer Division à Noville, au Nord-Est de Foy. Ils détruisirent 30 chars ennemis et firent de 500 à 1 000 tués ou blessés. Cela retarda l’attaque allemande et permit à la 101ème Aéroportée d’organiser la défense de Bastogne. Le 20 décembre, le 506ème PIR perdit 13 officiers et 199 hommes sur 600 soldats.
Les forces Alliées, surpassées en nombre et manquant de munitions, furent rapidement encerclées par la V éme Panzer. À cause du temps exécrable, elles ne pouvaient pas êtres ravitaillées correctement par aéro-largage.
Le 22 décembre 1944, alors que la ville est encerclée depuis plusieurs jours, le général McAuliffe, commandant de la 101 ème Aéroportée, est réveillé en sursaut par un officier de son état-major qui lui annonce que le commandement allemand l'invite à se rendre. Sa réponse à cet ultimatum est courte " Nuts". Littéralement : "des noix" mais qui peut se traduire par "des clous".
Le 23, le ciel s'est dégagé, permettant enfin à l'aviation Alliée de ravitailler les troupes en munitions, vivres, vètements et matériel médical. |
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Durant tout le siège de Bastogne la Easy était positionné au sud de Foy dans le désormais célèbre "Bois Jacques" et combattit dans des conditions infernales. Les hommes vivaient en permanance gelés et affamés dans leurs trous individuels (fox-holes en anglais) et pilonnés quotidiennement par l'artillerie et l'aviation, les obus déchiquetaient les arbres multipliant ainsi les projectiles.
Plus que le D-day c'est le siège de Bastogne qui a rendu célèbre la 101ème Airborne et, à l'époque le monde entier suivait sa résistance héroÏque. |
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Monument du Bois Jacques
Le 26 décembre, une colonne avancée de la 4éme Division blindée de la l'Armée de Patton réussit à percer jusqu'à Bastogne, renforçant les défenseurs de la ville et établissant ainsi un étroit couloir de ravitaillement. La communication au sol fut rétablie entre le commandement et la tête de front. Les blessés furent évacués à l’arrière.
Avec la rupture de l’encerclement, les hommes de la 101ème Aéroportée espéraient être relevés, mais ils reçurent l’ordre de continuer l’offensive et ne furent pas remplacés avant que Noville ne soit reprise.
Début janvier l'aviation alliée parvient à empêcher le ravitaillement en carburant des blindés allemands. Lle 25 janvier, le saillant de l'armée allemande en Ardenne est résorbé, alors qu'il s'était étendu jusqu'à quelques kilomètres de la Meuse. Fin janvier 1945, les Allemands sont refoulé au-delà de leur ligne de départ. A ce moment la guerre est virtuellement gagnée et Hitler n'a plus rien de conséquent à opposer aux alliés. La suite des opérations se déroule sur le sol allemand.
Après la bataille des Ardennes, la 101ème Airborne a été déployée en Allemagne, notamment à Berchtesgaden, et en Autriche mais n'a plus été engagée dans des affrontements notables. Elle fut démobilisée Le 30 novembre 1945.
Les lieux de mémoire principaux :
- La forêt du Bois Jacques (monument et reste de « fox-holes » sur la route de Foy à Bizory)
- Le mémorial du Mardasson en mémoire des soldats US tombés lors de la bataille du Bulge
- Et le Bastogne War Museum qui retrace les combats en Belgique et notamment à Bastogne pendant l’hiver rigoureux de 1944-45. Cette visite dure approximativement 2 heures, avec des reconstitutions scénographiques et vivantes de grande qualité. A ne pas manquer
- Le Musée de 101ème Aéroportée dans la ville de Bastogne avec également des scénographies impressionnantes.
Le mémorial du Mardasson, situé rue de Clervaux, commémore ces événements, et le Bastogne War Museum, installé sur le même site, est un musée dans lequel on peut trouver l'une des plus importantes collections en rapport avec la Seconde Guerre mondiale.
Sur la place McAuliffe, à coté du général McAuliffe et du char Sherman se trouve la borne terminale de la « voie de la Liberté ». Le char présente un impact d'obus.
J 4 - jeudi 14 juin en fin d’apès-midi
En route vers Châlons-en-Champagne (pour éviter de passer par Paris), et amorcer le retour vers Bordeaux avec de la pluie dés la frontière ….
J 5 - vendredi 15 juin
760 kms de Châlons-en-Champagne à Bordeaux via Troyes et Orléans et encore de la pluie.
Malgré les conditions climatiques très défavorables, ce run de 3 000 km restera gravé dans nos mémoires.
Pour des motards fana de motos et de culture américaine tels que nous, il a une dimension particulière.
Pour conclure nous laissons la parole à Michel Sardou.
Un gars venu de Georgie
Qui se foutait pas mal de toi
Est v'nu mourir en Normandie
Un matin où tu n'y étais pas.
Vidéo réalisée dans le cimetière US de Colleville (Omaha Beach) en hommage aux soldat américains
https://youtu.be/u2AVXOX4sQo